Le vent hurle, gronde... sifflant entre entre monts et montagnes, certains pourraient croire discerner les grondements d'un dragon. Mais les dragons sont éteints... n'est-ce pas ? Le son des battements de leurs ailes est si caractéristique... leur silhouette monstrueuse déchire la quiétude du ciel d'été. Mais ce n'est pas un dragon. Tout droit sorti de l'épaisse brume qui recouvre les terres de l'été constant, quelques spécimens de Wyverns explorent les montagnes Peintes, elles ont fait un long voyage depuis le continent de Sothoryos. Pourquoi migrent-elles si loin de chez elles ? Personne ne le sait, à part peut-être ce groupe de magus ? Ces guerriers qui guette le ciel avec un visage fermé, un dragon est sculpté sur leur médaille. Le chef du groupe, Yoren Volmark, observe les draconides avec curiosité, puis il resserre sèchement son épaisse fourrure autour de ses épaules avant de regagner l'intérieur du château qui abrite les magus de l'Ordre du Dragon. Il sait que ces créatures volantes sont une grande menace pour les populations, mais peut-être vaut-il mieux attendre que les premières victimes se fassent ? Un nouvel âge d'or pourrait surprendre les tueurs de monstres.
À des centaines de kilomètres de là, vers l'Est du continent, bordant la mer Grelotte, l'Ordre des magus de la Firewyrm est assiégée une dizaine de Trolls des rochers venu se plaindre bruyamment. Ces différents groupes de trolls tout droit venus de la forêt des Iféquevron ont fait le pénible déplacement pour se plaindre auprès du Chef des Magus de la recrudescence du nombre d'araignées géantes dans la forêt. Les araignées pulluleraient depuis des semaines, pondant des oeufs dans les cavernes et grottes de ces pauvres trolls qui s'en retrouvent chassés de force, et obligés d'abandonner leur ragoût mijotant sur le feu. Le Chef des Sorcleurs, Hang-ki Lee, apitoyé par ces trolls, accepte de les accueillir le temps de rétablir l'ordre dans la mystérieuse et redoutée forêt. Néanmoins, il sait que la tâche ne sera pas si simple, car si les araignées ne sont pas venimeuses... elles peuvent néanmoins dépasser un magus grâce à leur surnombre.
Astapor (parfois désignée « la Cité Rouge » en référence à la couleur des briques dont elle est bâtie) est une ville portuaire située sur la côte sud-est de la baie des Serfs. Elle fait partie du Pays de Ghis et elle est bordée au nord par le Ver. Ses habitants sont les Astaporis.
Meereen est une ville portuaire située au nord-est de la baie des Serfs, à environ cent soixante milles au nord de Yunkaï, plus encore d'Astapor, et à cinq cent cinquante lieues (à vol de dragon) à l'est de Volantis. Elle se dresse sur une langue de pierre et de sable, au sud de l'embouchure de la Skahazadhan. Ses habitants sont les Meereeniens. Comme tous les Ghiscaris, ils parlent une forme très corrompue de haut valyrien avec un accent guttural caractéristique.
Yunkaï (parfois désignée comme la « Cité Jaune », en référence à la couleur des briques dont elle est bâtie) est une ville portuaire située à l'est de la baie des Serfs. Comme Astapor située plus au sud, elle appartient au Pays de Ghis. Ses habitants sont les Yunkaïis, et ses dirigeants se font désigner comme les « Judicieux ».
Ghis, actuellement nommée la Ghis ancienne ou encore l'ancienne Ghis, était la capitale de l'ancien Empire ghiscari aujourd'hui disparu et n'est plus qu'un champ de ruines. Fondée par le légendaire Grazdan le Grand, elle se situait sur la côte orientale de la baie des Serfs, au nord de l'île de Ghaen où se situe aujourd'hui la ville La Nouvelle-Ghis. Son édifice majeur était une Grande Pyramide à trente-trois degrés et la harpie, symbole de la cité, tenait originellement entre ses serres un faisceau fulgurant. Ghis fut rasée cinq mille ans auparavant lors de la dernière guerre qui opposa l'Empire ghiscari aux dragons de la jeune Valyria. Afin de parachever la chute de l'Empire et de s'assurer que la cité ne se relève jamais, ses terres furent ensemencées de sel, de soufre et de crânes. Les cités esclavagistes de la baie des Serfs (dont La Nouvelle-Ghis) prétendent en être les héritières.