Le vent hurle, gronde... sifflant entre entre monts et montagnes, certains pourraient croire discerner les grondements d'un dragon. Mais les dragons sont éteints... n'est-ce pas ? Le son des battements de leurs ailes est si caractéristique... leur silhouette monstrueuse déchire la quiétude du ciel d'été. Mais ce n'est pas un dragon. Tout droit sorti de l'épaisse brume qui recouvre les terres de l'été constant, quelques spécimens de Wyverns explorent les montagnes Peintes, elles ont fait un long voyage depuis le continent de Sothoryos. Pourquoi migrent-elles si loin de chez elles ? Personne ne le sait, à part peut-être ce groupe de magus ? Ces guerriers qui guette le ciel avec un visage fermé, un dragon est sculpté sur leur médaille. Le chef du groupe, Yoren Volmark, observe les draconides avec curiosité, puis il resserre sèchement son épaisse fourrure autour de ses épaules avant de regagner l'intérieur du château qui abrite les magus de l'Ordre du Dragon. Il sait que ces créatures volantes sont une grande menace pour les populations, mais peut-être vaut-il mieux attendre que les premières victimes se fassent ? Un nouvel âge d'or pourrait surprendre les tueurs de monstres.
À des centaines de kilomètres de là, vers l'Est du continent, bordant la mer Grelotte, l'Ordre des magus de la Firewyrm est assiégée une dizaine de Trolls des rochers venu se plaindre bruyamment. Ces différents groupes de trolls tout droit venus de la forêt des Iféquevron ont fait le pénible déplacement pour se plaindre auprès du Chef des Magus de la recrudescence du nombre d'araignées géantes dans la forêt. Les araignées pulluleraient depuis des semaines, pondant des oeufs dans les cavernes et grottes de ces pauvres trolls qui s'en retrouvent chassés de force, et obligés d'abandonner leur ragoût mijotant sur le feu. Le Chef des Sorcleurs, Hang-ki Lee, apitoyé par ces trolls, accepte de les accueillir le temps de rétablir l'ordre dans la mystérieuse et redoutée forêt. Néanmoins, il sait que la tâche ne sera pas si simple, car si les araignées ne sont pas venimeuses... elles peuvent néanmoins dépasser un magus grâce à leur surnombre.
La Maison des Mains Rouges est un hospice et un établissement de guérisseurs de la cité libre de Braavos. Ses membres peuvent se rendre directement au chevet des malades et semblent bénéficier de connaissances et de pratiques assez semblables à celles des mestres de la Citadelle de Villevieille en matière de médecine.
La Ville Noyée est la partie la plus ancienne de Braavos. Elle se situe au nord du port du Chiffonnier. Ses quartiers sont aujourd'hui inondés. Seuls les dômes et les tours émergent du lagon, surplombant les quais. Certains Braaviens pauvres continuent de vivre dans les tours et étages supérieurs des édifices à demi submergés. Les habitants de la Ville Noyée peuvent utiliser le port Pourpre en tant que Braaviens.
La Place Sheelba est situé à Braavos et est connu pour accueillir les troupes de Théâtre. La disposition du public est : La fosse, fréquentée par le peuple. Puis les quatre balcons, le premier niveau est pour les marchands et les capitaines et autres personnes respectables. Le deuxième niveau est découpé en boîtes privées où les puissants peuvent se comporter dans le confort et l'intimité, en toute sécurité, en dehors de la vulgarité en haut et en bas. Les patrons ont la meilleure vue sur la scène et les serviteurs peuvent leur apporter de la nourriture, du vin, des coussins et tout ce qu’ils désirent. Le troisième niveau est également pour les marchands et les capitaines et autres personnes respectables. Le quatrième niveau est le plus haut niveau. Les gens de Braavos préfèrent ce niveau où les sièges sont les moins chers.
Le port du Chiffonnier est l'un des ports de la ville de Braavos, situé dans la partie ouest de la cité. Plus pauvre et plus rude que le port Pourpre réservé aux Braaviens, le port du Chiffonnier est le seul port accessible aux étrangers. On y trouve des marins et des marchands de plus de cinquante contrées et toutes sortes de métiers : débardeurs, histrions, cordiers, ravaudeurs de voiles, taverniers, brasseurs, boulangers, mendiants et putains.
La Maison des brumes est une auberge de Braavos, située à l'extrémité sud du port du Chiffonnier et fréquentée par les perchistes des barques serpents qui s'y retrouvent pour évoquer les nouvelles de la cité et y attendre les clients.