Lys - la famille dirigeante

Physique & Caractère

Les Rogare sont connus pour leur ruse et leur sens de la stratégie financière, leur arrogance, héritée du sang Valyrien qui coule dans leurs veines. Lysandro, spéculateur et manipulateur dans l'âme, ne déroge pas à la tradition familiale. Une disgrâce peut être aussi soudaine que l'attribution d'une faveur, car l'homme est réputé si méfiant qu'il a tendance à voir des complots ou ennemis partout. Il souffle ainsi le chaud et le froid, semant le doute sur leur sort dans l'esprit des personnes de son entourage. C'est une façon d'exercer une tyrannie sous la tyrannie de Volantis que Rogare sert par obligation, bien qu'il reconnaisse la valeur militaire du Tigre. Lysandro n'aime guère se sentir tenu en laisse, sauf par ses maîtresses lorsqu'il l’exige d'elles. La banque de Fer de Braavos est son adversaire le plus coriace.

Le Haut Magistère donne à voir une figure austère, colérique, implacable et cynique mais dans l'intimité et en dehors de sa charge, c'est un hédoniste, séducteur, collectionnant les maîtresses et les esclaves sexuelles. Amateur de bonne chère, il donne de somptueux festins au cours des quels il peut distribuer largesses aux uns et faire arrêter et exécuter les autres. Cultivé et fin lettré, féru de stratégie militaire, il rédige lui-même des pamphlets virulents contre Bravoos et les autres cités encore libres qui accusent sa famille d'avoir baissé sa culotte devant le Tige. Il attaque aussi les autres religions et voue officiellement un culte à R'hllor, le Dieu de la Lumière, mais s'adonne à des orgies secrètes au nom de la Déesse sans nom de l'Amour. Ascétisme et sensualité exacerbée se disputent l'âme de Lysandro, ce qui en fait un être complexe et torturé. Sa jeunesse passée au sein de la cavalerie des Scions of Lys a encore accentué ce trait d'ambivalence entre honneur et cruauté, tant l'entraînement y est poussé et rude.

Histoire

Lysandro est né un soir d'orage, comme il peut parfois s'en déchaîner sur Lys. Un orage d'été, lourd et chargé de moiteur. La blonde valyrienne qui s'apprêtait à lui donner la vie criait de douleur mais les éléments semblaient vouloir couvrir sa voix. Dans le palais Rogare, tous étaient suspendus à l'issue de cet accouchement, et plus encore, Lysario, Haut Magistère de Lys, arpentait le long couloir qui menait à la chambre des maîtres en se mordant le poing d'inquiétude. Les domestiques évitaient soigneusement de couper la trajectoire de ses allées et venues car tous savaient à quel point le Seigneur Rogare était passionnément épris de son épouse. Athynéa était aussi lumineuse que son époux pouvait être brun et le couple tout en contraste qu'ils formaient était d'une étrange beauté qui œuvrait magistralement à la grandeur de Lys. Bien des hommes posaient sur la jeune Targaryen un regard plein de convoitise mais jamais en présence de Lysario. Ce jour, c'était un tout autre sentiment que la jalousie qui étreignait le cœur du Haut dignitaire. La mort était une rivale qu'on ne pouvait pas empoisonner ou faire écarteler.

~ Dix ans plus tard ... ~

- Et tu vois, Lysandro, sur cette carte figure l'étendue des possessions et comptoirs de notre Maison en Essos et Westeros. C'est de cela dont tu hériteras un jour, avec Vérité. Je suis certain que tu t'en montreras digne ! Pour cela, tu dois exceller aussi bien au maniement de l'épée qu'en diplomatie et en stratégie économique, avoir toujours un coup d'avance sur l'Histoire, deviner quel souverain ou quel royaume aura besoin de tes deniers pour ses entreprises et te rendre indispensable aux puissants de ce monde. Lord Lysario était très fier de son fils qui se montrait vif d'esprit, curieux et avide d'apprendre toutes les arcanes du monde de la finance. L'enfant avait hérité la beauté de sa mère, son teint pâle et ses grands yeux frangés de longs cils mais pas leur couleur violine. Lysandro avait le regard d'un bleu changeant, envoûtant et savait déjà fort bien en user pour obtenir ce qu'il désirait. De son père il tenait ses cheveux de jais et sa prestance, cette arrogance, cette passion déterminée dans le verbe.

- C'est pourquoi je veux m'enrôler dans les Scions of Lys, Père. Ruiner nos ennemis ne me satisfera pas, je veux être capable des les éradiquer moi-même, physiquement.

Mord Rogare considéra, songeur, l'enfant qui venait de tenir ces propos sans l'ombre d'une hésitation. Il soupira et posa la main sur l'épaule de Lysandro.

- Mon fils, si tu tues tous nos clients récalcitrants, ils ne pourront pas payer leurs dettes et encore moins t'emprunter à nouveau. N'oublie pas que les ennemis d'un jour peuvent devenir des clients demain. Regarde, nous avons résisté de longues années à Volantis, puis nous avons accepté sa tutelle, pour le bien de nos affaires et de notre peuple. L'honneur est une chose précieuse mais peut aussi être un pas vers la mort. L'essentiel est de se trouver toujours du côté des vainqueurs. Ce qui te diront le contraire sont des sots. Tu dois faire en sorte de devenir incontournable pour leurs projets et non une embûche. Est-ce que tu comprends, Lysandro ? La terre et les flots regorgent de cadavres d'hommes qui ont pensé que l'honneur ferait d'eux des vainqueurs fortunés. C'était des irresponsables et des égoïstes qui ne pensaient qu'à leur gloire personnelle, et non à leur famille, à leur pays. Un Rogare doit se placer au dessus de ces foutaises.

Cette même année sa sœur Lara vint au monde avec une facilité déconcertante, comme si elle ne voulait pas se faire remarquer. Elle devint au fil des années une très belle fillette blonde qui avait hérité de bien des traits maternels.

~ Encore cinq ans plus tard ... ~

Elle venait de fêter ses cinq ans lorsque Lysandro fut envoyé en formation martiale au sein des Scions of Lys comme il l'avait souhaité. Ce fût cette même année qu'il perdit son pucelage avec une maîtresse de l'art, une prostituée d'une rare beauté qu'il engrossa contre toute logique. Lysario ne décoléra pas, bien conscient que la dame de petite vertu avait abusé de la jeunesse de son fils, pour recevoir la pension que lui valait son bâtard. En réalité, elle l'avait fait car elle désirait avoir un enfant aussi beau que son amant. Lysandro mena à terme son éducation martiale et sexuelle dans le même élan. Nombreuses étaient les dames qui s'arrachaient ses faveurs, qu'elles soient nobles ou de peu de constance. Tandis qu'il s’aguerrissait tant aux manœuvres militaires qu'aux joutes de l'amour, son caractère évolua vers un goût de la dissimulation et de la rouerie sans que son entourage ne sût l'expliquer. Ce changement survint alors qu'on retrouvait son premier lieutenant de cavalerie, son meilleur ami, et sa maîtresse morts, raides et bleuis dans leur lit de débauche. Le jeune Rogare changea de ce jour-là et si son frère d'armes fût enterré avec tous les honneurs dus à son rang, Lysandro n'assista pas à la cérémonie.

Il délaissa durant toute la suite de son service aux armes la couche des dames et se consacra uniquement à devenir le plus dur et cruel des guerriers. D'une efficacité redoutable à la charge de cavalerie, il se fit remarquer par le Triarque Zéphire de Volantis, en visite devant les troupes lysiennes. De retour à la vie civile, Lysandro, au regard de ses excellentes appréciations et de sa contribution tactique pour réorganiser les phalanges de la prestigieuse cohorte des Scions of Lys, fut pressé par nombre de partisans de postuler au titre de Magistère des armées, contre son propre cousin alors général de flotte, Moredo le pourpre. Il fut élu à son détriment, ce que le marin ne lui pardonna jamais, devenant son pire ennemi, tapi dans l'ombre et attendant son heure pour se venger. Comble de l'ironie, Lysandro soutint à la magistrature de la marine, l'adversaire de son cousin, le cadet de la Maison Saan, issu d'une famille de nobles pirates. Les deux hommes collaborèrent dès lors avec efficacité, tandis que Moredo et son fils Lotho, étaient écarté des lignes du pouvoir et nourrissaient de sombres projets pour préparer leur vengeance.

Mais, apprécié des Triarques de Volantis pour son sens de la stratégie, et par la population lysienne pour son charisme, surtout des femmes dont il s'était remis à fréquenter la couche pour asseoir son ambition, Lysandro fut choisi pour remplacer son père Lysario, lorsque celui-ci mourut, et coupa ainsi tout espoir à son cousin d'accéder un jour au Haut Magistère. Sa manière de gérer sa haute charge sembla donner raison à ceux qui l'avaient choisi. Lys prospéra sous la houlette de ce banquier avisé et bénéficia de la bonne entente qu'il savait entretenir avec Volantis. L'argent des Rogare circulait dans l'économie lysienne lui assurant une croissance accrue tandis que le nombre de détracteurs de Lysandro ne cessait de croître dans le même temps, ceux-ci dénonçant sa mégalomanie et sa tyrannie, œuvrant dans l'ombre à comploter conte lui avec le soutien de certaines cités libres, ennemies de Volantis. Une répression et une paranoïa aiguë s'abattit alors sur Lys, chaque jour voyant des marchands ou hommes politiques condamnés ou bannis, pour avoir osé élever leur voix à critiquer le Haut Magistère. Ce dernier savait graisser les pattes des généraux pour s'assurer le soutient de son ancienne magistrature. Seul les Saan semblaient réservés dans le renouvellement de leur allégeance. Le magistère de la Marine tout comme son aîné qui avait une des plus puissante flotte de Lys sous son commandement se montraient récalcitrants, alors même que Volantis commençait à réquisitionner les flottes de ses citées alliées. Lysandro devait rapidement trouver la parade à cette épine dans son pied. Il ordonna une enquête approfondie sur la famille Saan.

Implacable dans l'exercice de sa fonction, l'homme se libérait de la pression inhérente à sa charge en compagnie des femmes de mœurs légères ou de maîtresses rompues à tous les vices qui lui servaient autant de jouets que d'agents de renseignements. L'une de ses plus régulières, une certaine Melissandre, dont la beauté avait franchi les frontières même d'Essos, en mourut même sous le couteau de ses ennemis. Lysandro, suite à ce décès, se mit alors à fréquenter, masqué, les plus hauts et raffinés lieux de débauche de Lys et fit construire un palais au bord de la mer qu'on disait destiné à une nouvelle maîtresse ayant su capturer son attention de façon durable. En réalité, il n'en était rien, mais personne ne devait savoir. Ce palais abritait bien une jeune dame qui régnait sur son cœur sans partage, mais elle n'avait que cinq ans, se nomma Mara. C'était sa fille. Nul ne savait quelles blessures secrètes avaient atteint le cœur noir du porteur de Vérité, mais une nouvelle vague de mortalité, frappa parmi les artisans qui avaient travaillé à la construction du palais et aussi quelques personnes suspectées d'être des espions des Cités libres . Personne ne devait savoir.

Don

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Compétences

Éloquence : Niveau 4
Équitation : Niveau 4
Connaissance de l'étiquette : Niveau 5
Connaissances en négociation et marchandage : Niveau 4
Séduction : Niveau 4
Maniement de l'épée : Niveau 4
Maître de l'écriture et de la lecture (langue natale) : Niveau 4

Physique & Caractère

Moredo n'a rien d'un Rogare en apparence. Il n'est ni blond, ni pâle et n'a pas les yeux bleus... Il est en fait tout l'inverse. De sa mère, Moredo n'a hérité que du nom et de l'ambition, pour le reste, tout appartenait à son père. Moredo est très grand, mâte, et a des cheveux et des yeux aussi noirs que les ténèbres. On lui rappelait souvent lorsqu'il fut jeune qu'il n'était pas un vrai Rogare, et son physique ne l'a nullement aidé. En grandissant, cependant, il eut la chance de s'embellir et de faire de ces différences une force. Il a appris à se battre très vite, était très actif, et son apparence physique évoluait dans ce sens : son corps est fort, tout comme sa poigne et son regard lorsqu'il passe aux choses sérieuses. Son allure n'est cependant pas incohérente à la Cour lorsqu'il s'y mêle, car même s'il la surplombe de sa taille et broie les mains qu'on peut lui tendre, il était toujours richement paré et était fort présentable, affichant une très large sourire, de grands yeux de biche et se présentant avec une voix des plus douces. En mer, Moredo était plus vif, et ses jolis yeux se fronçaient, et son gracieux sourire ne se présentait que quand ses hommes en avaient besoin.
Il avait aussi quelques cicatrices, mais toutes très  légères, presque invisibles, anecdotiques... Exceptée une que lui avait fait un quelconque pirate, qui lui parcourait tout l'arrière de la jambe droite, et qui remontait jusqu'au bas du dos en passant par le fessier, une bien laide cicatrice dont Moredo se réjouissait de pouvoir la voir car ce jour là fut le seul où il faillit mourir.

Demandez à n'importe quel Lysien de vous décrire Moredo et il vous répondra instinctivement qu'il s'agit d'une personne solaire. Depuis qu'il est enfant, il a conscience des responsabilités qu'impliquent le nom de Rogare, et s'est toujours efforcé de donner la meilleure imagine de lui. Moredo affiche toujours une bonne humeur très apparente et un sourire large. Très adepte d'humour, il sait ravir les plus mondains et amuser les plus modestes, si bien qu'il n'est mal vu de presque personne. Sa réputation est irréprochable, et Moredo y travaille scrupuleusement chaque jours. Il s'applique beaucoup aussi pour être respecté des marins, et c'est sans contexte là où Moredo a le plus réussi. Il est à ce jour un Vice-amiral réputé, connu par ses amis et craint par ses ennemis. A ses débuts, il passait le plus clair de son temps à former de jeunes soldats qui devinrent parmi les mieux formés de l'armée, si bien que Moredo montait toujours en grade tout en acceptant dans son équipage de très jeunes recrues.

La majorité donne semble-t-il un portait des plus flatteurs à Mordeo, du moins le concerné le ressent ainsi. Il a conscience cependant que ses plus proches sont moins dupes.
Sa femme, ses valets et quelques autres pourraient donner bien d'autres adjectifs à mettre sur son matricule. Certains le décriraient comme simplement ambitieux, mais la plupart énonceraient son arrogance, sa rancune et son orgueil. Shayia, son épouse, dirait qu'il est intelligent, manipulateur, cruel, calculateur et profondément injuste... Peut-être est-ce dû à une espèce de ressentiment personnel, après tout, Moredo ne lui a jamais témoigné la moindre preuve d'amour. Il est en réalité très difficile de le cerner, tant chacun a un avis différent du Vice-Amiral, cependant, tous s'accorderaient à dire qu'il aime autant qu'il haït passionnément.

Don

Aucun Don.

Compétences

Navigation : Niveau  4
Eloquence :  Niveau 5
Maniement d'une arme, Sabre : Niveau 4
Résistance Physique : Niveau 4
Maîtrise de l'écriture et de la lecture (langue natale) : Niveau 4
Connaissance de l’Étiquette ; Niveau 4
Connaissance de R'hllor : Niveau 3
Séduction : Niveau 4