02. Les 9 Cités Libres

Voici les informations nécessaire sur chacune des 9 cités libres d'Essos.




► Petites Informations :

- À noté que les cités de Myr et Lys sont une possession de la cité de Volantis.
- Les cités de Qohor et Norvos sont en guerre.

Braavos est l'une des neufs Cités libres d'Essos. Elle est la ville la plus septentrionale des Cités Libres, ainsi que la plus riche et influente parmi ces dernières. Une statue colossale nommée "Le Titan de Braavos" est postée à l'entrée portuaire de la ville. Elle a également la particularité d'être la seule Cité Libre à ne pas être une ancienne colonie de Valyria.


► Le Seigneur de la Mer:

Le Seigneur de la Mer est le titre du dirigeant de la cité libre de Braavos. Il est choisi à vie parmi les citoyens par les magistrats de la cité. Depuis son vaste palais, le Seigneur de la Mer commande une vaste flotte de navires de guerre et une flotte marchande dont les voiles sont connues à l'échelle mondiale.

Etant donné que les premiers Braviens furent des esclaves, le premier Seigneur de la Mer, dont le nom est inconnu, décréta que l'esclavagisme serait interdit dans la cité libre de Braavos. Il s'agit de la première loi de Braavos, gravée dans la pierre de l'arche enjambant le Long Canal. Depuis lors, tous les Seigneurs de la Mer de Braavos s'opposent à l'esclavage sous toutes ses formes et ont livré de nombreuses guerres envers les esclavagistes et leurs alliés.

À sa mort, son successeur est choisi parmi les citoyens (principalement les riches familles) de la cité par les magistrats et les garde-clés, ce choix étant apparemment accompagné d'intrigues et d'assassinats. Les anciens Seigneurs de la Mer sont représentés par deux rangées de statues de pierre monumentales qui bordent chaque rive du canal des Héros à Braavos. Le plus célèbre est incontestablement Uthero Zalyne qui révéla au monde entier l’existence de Braavos cent-onze ans après sa fondation et qui est célébré chaque année durant dix jours par un immense carnaval. Le titre de "première épée", désigne la plus fine lame choisie parmi les meilleurs spadassins et danseurs d'eau de la ville, est au service du Seigneur de la Mer.


• Histoire:

Contrairement aux autres Cités libres, Braavos n'est pas une ancienne colonie de l'antique Valyria. En effet, la ville fut en réalité fondée par un groupe d'esclaves qui se sont mutinés sur des navires négriers Valyriens. Ils parvinrent à prendre le contrôle de plusieurs bateaux transportant des esclaves et éliminèrent leurs maîtres. Sachant qu'ils seraient punis de mort pour cela, les esclaves s'enfuirent vers le nord et trouvèrent refuge dans l'emplacement actuel de la ville de Braavos. Certaines sources indiquent que Braavos dût fondé près de 500 avant la conquête, ce qui signifie que la ville à près de 450 ans.

Comme tous les esclaves venaient de partout autour du monde, ils avaient des croyances et des coutumes diverses. C'est alors qu'ils eurent la révélation que chaque dieu qu'ils pensaient vénérer n'était en fait qu'une facette différente d'une entité qui les regroupe tous : le Dieu Multiface. Ils bâtirent donc la Demeure du Noir et du Blanc, un temple dédié à toutes les facettes de cette divinité.

Pendant plus d'un siècle, la Cité demeura en retrait du reste du monde. Finalement, le Seigneur de la Mer Uthero Zalyne ordonna à ses navires d'aller révéler leur existence aux autres peuples. La ville sortit ainsi de sa phase d'anonymat et entra dans une période de prospérité. Suite au Fléau de Valyria, la cité devint un grand carrefour économique mondial puisqu'elle multiplia les échanges avec les autres villes et se distingua également par la Banque de Fer, qui est une des plus puissantes banque au monde.

• Culture:

Comme les autres Cités Libres, Braavos est une ville d'une grande diversité ethnique et d'une grande tolérance religieuse. Braavos est également la seule des cités libres à ne pas pratiquer l'esclavage. Contrairement aux chevaliers de Westeros, les bretteurs braaviens ne portent pas d'armure et de casque, mais plutôt une longue épée. Leur maniement exceptionnel de ces armes est réputé dans le monde entier comme étant "la Danse de l'Eau".

• Institutions:

Les activités commerciales de la cité et son port florissant font des douanes de Braavos une institution prépondérante. Chaque navire arrivant dans la ville doit se rendre au port de contrôle où les agents douaniers au service du Seigneur de la Mer inspectent les soutes durant une demi-journée.

Braavos est également l'un des centres économiques les plus importants du monde, et le siège de la célèbre Banque de Fer, qui prête de l'argent à des taux usuraires partout dans le monde.

On y trouve également la Maison des Mains Rouges, un établissement de guérisseurs dont les connaissances, en matière médicale, semblent comparables à celles des mestres de la Citadelle, ainsi qu'un palais de justice appelé le Palais de la Vérité.

• Société:

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• Religions:

Braavos, de par son origine, a la particularité d'accepter et de protéger tous les cultes, mais les Braaviens honorent plus particulièrement les Chantelunes, liés à la fondation de leur ville, et dont le temple est le plus grand de la cité, ainsi que le Père des Eaux.

Un quartier entier, l'île des Dieux, est dédié aux autres temples : un des plus importants est celui de R'hllor mais on y trouve un temple pour la plupart des dieux connus et oubliés.

Braavos est par ailleurs le siège de l'ordre des Sans-Visage, les serviteurs du dieu Multiface, religion venue également de Valyria et qui semble faire la synthèse de toutes les autres religions en honorant un dieu aux cent visages plutôt que cent dieux différents. Le culte lui-même ne semble pas être très connu en dehors de Braavos, mais est profondément respecté par les Braaviens et ce, quelle que soit leur religion.

• Economie:

Pendant les années où Braavos n'était pas encore découverte, la ville a prospéré. Les Braavosi ont découvert un escargot de mer similaire à ceux que l'on pouvait trouver à Tyrosh, et dont les colorants avaient rendu la ville célèbre. L'escargot trouvé par les Braavosi a donné une teinture pourpre foncé, que les Braavosi utilisaient pour colorer les voiles des navires que les fondateurs avaient volés aux Valyriens. Ils peignent également leurs coques en violet. Au début, Braavos a commencé à faire du commerce avec Ibben, et plus tard avec les Sept Royaumes.

Braavos a une culture commerciale maritime. Une grande partie de la première richesse de la ville provenait des eaux saumâtres de la lagune. Ces eaux ont donné des huîtres, des anguilles, des crabes, des écrevisses, des palourdes, des raies et de nombreuses sortes de poissons. Les navires marchands Braavosi naviguent vers de nombreuses terres lointaines et rapportent leur commerce et leurs richesses. On entend des voiles violettes aussi loin qu'Asshai et les îles de la mer de Jade. À l'heure actuelle, Braavos est l'un des plus grands ports du monde, où tous, sauf les esclavagistes, sont autorisés à accoster. Même les navires de Qarth et des îles d'été viennent à Braavos pour faire du commerce.

Lorath est l'une des neuf cités libres, située sur un archipel de la mer Grelotte, à l'est de Braavos et au nord d'une grande baie nommée tout simplement la baie de Lorath. C'est la cité libre la plus septentrionale après Braavos. Ses habitants sont les Lorathis et sont réputés pour ne guère quitter leurs îles.

► Gouvernement:

Lorsque Lorath était alors une Possessions de Valyria, la cité était gouvernée par un conseil de trois princes élus à vie :

- le prince des Moissons, élu par les propriétaires terriens de l'archipel ;
- le prince des Pêches, élu par les propriétaires de navires ;
- le prince des Rues, élu par acclamation des hommes libres de la ville.

Ce système de gouvernement fût abolit à la chute de Valyria, Lorath est maintenant dirigée par un conseil de magistrats choisis parmi les nobles, les prêtres et les marchands de la cité.

• Histoire:
L'archipel fut d'abord occupé par les Labyrinthiers, peuple disparu depuis longtemps mais qui a laissé, comme traces de son passage, d'immenses labyrinthes souterrains dispersés sur les îles, ainsi que sur le continent au sud de Lorath. Le plus important de ces édifices de pierre se trouve sur l'île de Lorassyon, la deuxième plus grande île de l'archipel. Il en couvre une grande partie et s'étend sur quatre niveaux souterrains jusqu'à cinq cents pieds sous le niveau de la mer.

Les Labyrinthiers furent petit à petit remplacés sur les îles par d'autres peuples, notamment un peuple velu proche des Ibbéniens et surtout, les Andals, partis d'Andalos en traversant la baie sur leurs snekkars. Ils s'installèrent là durant mille ans, se faisant la guerre entre eux, jusqu'à ce qu'un roi parmi d'autres, Qarlon le Grand, unifia toutes les îles et étendit sa domination jusqu'aux portes de la cité libre de Norvos. Selon Galendro dans Feux des Possessions, Valyria dépêcha alors cent dragons qui anéantirent Qarlon et son armée devant la ville assiégée, ainsi que toute vie humaine sur l'archipel de Lorath.

Ce massacre que l'on appela la Purge de Lorath laissa les îles inhabitées plus d'un siècle, jusqu'à la fondation « officielle » de la cité, il y a mille sept cents ans, par une secte valyrienne dissidente adoratrice de Boash, le dieu Aveugle, qui ne tolérait plus la liberté religieuse en vigueur dans les Possessions. Leur doctrine se basait sur l'égalité universelle et le renoncement total à l'individualité et à l'identité, si bien qu'ils évitaient de dire « je » ou « moi » et se nommaient eux-mêmes « un homme » ou « une femme ». Plus de mille ans après sa disparition, cette croyance a laissé des traces dans le parler lorathi des familles nobles, qui utilisent toujours ces termes pour se désigner.

Les Boash'is régnèrent plusieurs siècles. Les villages de pêcheurs prospéraient et s'agrandissaient jusqu'à ce que trois villages de la pointe ouest de la grande île se réunissent pour former une ville. Mais, au fur et à mesure que de nouveaux arrivants s'installaient et n'adoptaient pas le culte du dieu Aveugle, leur emprise déclina et bientôt, les habitants de la cité se révoltèrent contre la domination des prêtres devenus corrompus, et massacrèrent tous les fidèles.

• Culture:
L'archipel de Lorath est constitué d'une île principale, de deux îles plus petites et d'une vingtaine d'îlots inhabités, ainsi que d'une petite péninsule boisée formant une baie. La cité libre de Lorath est bâtie sur la pointe occidentale de l'île principale de l'archipel où ses bâtiments et ses temples sont accrochés aux rochers battus par les tempêtes. Ses eaux foisonnent de morues, de baleines ou encore de léviathans, et les îlots rocheux sont peuplés de phoques, de morses et d'oiseaux marins.

Lorath se trouve à l'écart des voies commerciales et, du fait de son isolement, est la cité libre la moins peuplée et la plus pauvre des neuf. Elle dispose par ailleurs d'une colonie de mineurs et de pêcheurs, Morosh, située plus à l'est, dans le delta de la Sarne, qui est un partenaire commercial privilégié du port de Saath.

• L'économie :

L'économie de Lorath est basée principalement sur le commerce des produits de la mer : morue salée, peaux de phoques, défenses de morses, huile de baleine… et ses partenaires commerciaux se limitent à ses voisins : Braavos, Norvos et Ibben. Lorath dispose d'importantes flottes de pêche mais d'une faible flotte de guerre, si bien que son influence maritime se limite seulement à une partie de la baie.

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Lys, parfois appelée Lys the Lovely, est considérée comme la plus belle des villes libres et jouit du climat peut-être le plus salubre de tout le monde connu. Baignée par les brises fraîches, réchauffée par le soleil, sur une île fertile où poussent des palmiers et des arbres fruitiers à profusion, entourée d’eaux bleues et vertes regorgeant de poissons, "Lys the Lovely" a été fondée comme une retraite par les seigneurs-dragons du vieux Valyria, un paradis où ils pourraient se rafraîchir avec des vins fins et des femmes douces et des musiques apaisantes. À ce jour, Lys reste "un festin pour les sens, un baume pour l'âme". Ses oreillers sont réputés dans le monde entier, et on dit que les couchers de soleil sont plus beaux que partout ailleurs dans le monde.

Lys se trouve au bout d'une péninsule sur l'île de Lys, et la ville s'étend sur trois îles plus petites situées près de l'île principale. L'île centrale est reliée par un pont à la ville principale et les deux autres îles sont reliées à l'île centrale. Ces îles forment un anneau protecteur autour de la péninsule et constituent un port parfait. La ville principale et chaque île possèdent leur propre mur.

► Gouvernement:

Lys est gouverné par sept magistrats. Chaque magistrat est élu une fois et sert pour la vie ou jusqu’à ce qu’ils se retirent volontairement. Le Conseil des ministres établit les lois, tient les cours supérieures, nomme les tribunaux inférieurs et six magistrats ont également un titre et un rôle spécifiques. Ces titres sont: Magistrat de l'armée, de la flotte, de la ville, du commerce, du droit et des esclaves. Le magistrat final est le grand Magistrat, et tous ces domaines sont son pourvue. Seuls les hommes débarqués peuvent voter, mais chaque magistrat est censé représenter une partie de la ville en plus de son électorat. Cela arrive rarement. Alors que le vote est censé avoir de l'importance, la même famille noble a le même titre depuis sept générations. Les Rogares détiennent depuis plus longtemps le titre de Haut-Magistère.

Sous eux sont les tribunaux inférieurs. Ces tribunaux traitent des délits mineurs et les juges sont nommés à vie par les magistrats. Les juges sont généralement choisis en fonction de la loyauté envers leur parti et leur famille, sans réelle réflexion sur leurs capacités.

• Histoire:

Lys fut fondée par les seigneurs dragons comme un lieu de retraite, elle était donc une Possession de Valyria. Durant l'An -112, soit deux années après le Fléau de Valyria, lors du Siècle de Sang, Lys est rapidement soumise par une flotte de Volantis, qui l'annexe depuis déjà deux générations.

• Les Lysiens:

Les Lysiens ont pour la plupart les yeux bleus, les cheveux blancs-blonds et la peau lisse et pâle. Ils raffolent des couleurs vives et éclatantes, et ont coutume de décorer la coque de leurs galères de striures bicolores (noir et jaune, rose et bleu, vert et blanc, mauve et or, …). Comme dans toutes les cités libres, on y parle un valyrien abâtardi, en passe de devenir une langue à part entière.

• Culture:

Il y a deux dieux majeurs vénérés à Lys. La plupart des gens adorent R'hllor , autrement connu sous le nom de Dieu rouge. Le deuxième plus grand temple à ses stands à Lys, et la prêtrise veille à l'âme de la ville. L'autre religion est plus souvent invoquée lors de fêtes et dans les taies d'oreiller. La déesse sans nom de l'amour et patron de la ville est favorisée par de nombreux nobles ainsi que par un élément plus peu recommandable de la population. Bakkalon de l'Épée, dit l'Enfant Blême, est une divinité dont le culte est implanté à Lys. Il semble être adoré par les guerriers et soldats.

Lys est profondément impliquée dans le commerce des esclaves. Dans la ville, les esclaves sont trois fois plus nombreux que les hommes libres. Lys est surtout connue pour ses esclaves de lit, et on sait que les citoyens sont réputées pour être vorace dans leur recherche de charmants garçons et de femmes de chambre blondes. Lys est également connue pour son élevage d'esclaves, sa beauté et sa beauté conjugale, dans l'espoir de produire les plus belles courtisanes et les meilleures alites. À bon droit, de nombreux Lysène vénèrent une déesse de l'amour, dont la silhouette nue et sans rien gracieux orne leur monnaie

• Economie:

Lys est profondément impliquée dans le commerce des esclaves , les esclaves étant trois fois plus nombreux que les Lysiens nés librement. Lys est le plus célèbre pour ses esclaves de lit, et Lysiens sont connu pour être vorace dans sa recherche de jeunes garçons charmants et de bonnes filles avec leurs maisons closes. Lys est également connue pour l'élevage d'esclaves, l'accouplement de la beauté avec la beauté, dans l'espoir de produire les plus belles courtisanes et esclaves de lit.

Les pièces de lysène sont de forme ovale et sont marquées d'une femme nue , la déesse de l'amour natif de Lys.

Lys fait du vin rouge et blanc, ainsi que des tapisseries fines. Les alchimistes de Lys sont connus pour fabriquer des poisons, y compris l' étrangleur  et les larmes de Lys. Des parfums doux et frais viennent également de la ville. Les Lysiens font aussi de beaux longs et long poignards.

• Armée:

Les compétences et l'équipement varient grandement au sein de l'armée, des rangs inférieurs des lances d'esclaves aux marins expérimentés. Chaque homme est prêt à mourir pour sa ville. L’armée et la marine de Lys travaillent généralement en étroite collaboration. L'officier de haut rang à bord d'un navire est connu comme un maître d'armes. Tout homme qui commande plusieurs capitaines est appelé un général, et ceux-ci sont affectés selon les besoins. Puisque les armées de Lys sont généralement des navires, il leur manque beaucoup de cavalerie lourde. Cependant, même leur soldat le plus bas est entraîné à combattre à partir d'un navire, ce qui en fait une force meurtrière en mer.

Les lances esclaves sont blindées de cuir et se battent avec des lances et des boucliers ou des javelots. Celles-ci sont formées en blocs de cent hommes dirigés par un capitaine et dirigés vers l'ennemi. Cent blocs sont regroupés dans une cohorte de 1 000 hommes et dirigés par un commandant individuel. Les commandants sont des hommes libres issus des nobles de Lys à diriger. Ils servent généralement de courtes durées avant de passer à autre chose. Les commandants peuvent généralement être repérés parce que les nobles portent des vêtements et une armure brillants pour indiquer leur rang.

Une partie des soldats libres sont connus sous le nom de Scions of Lys. Ils sont souvent les fils de marchands de la classe moyenne ou d'autres professionnels. Ils sont bien mieux armés et blindés que les esclaves, et ils sont mieux payés. Plutôt que les grands blocs avec peu d'officiers, les scions forment un groupe plus flexible. Ils sont organisés en blocs de 200 hommes. Certains sont désignés comme de la cavalerie, mais la plupart sont de l'infanterie. Les blocs sont décomposés en groupes de vingt hommes commandés par un sergent. Comme ils fonctionnent souvent indépendamment des navires, chaque bloc est conçu pour être autonome. Des blocs de 200 cavaliers contiennent des cataphractes lourds, des lanciers plus légers et des archers à cheval. Les blocs d'infanterie contiennent des lanciers, des épéistes, des archers, des peltastes et des coureurs. Chaque bloc est commandé par un capitaine.

• Marine:

La marine de combat les plus prestigieuses de la Lys et ils prétendent être les meilleurs combattants au monde. Jusqu'à présent, personne ne leur a prouvé le contraire. Même les nobles se battent dans leur rang avec fierté. Les Marines sont recrutés au sein des esclaves et des scions s'ils prouvent leur valeur. Cela signifie que chaque marin est un vétéran du combat. Les Marins ont tous appris à nager et à se battre avec des javelots et des épées courtes. Ils portent des cottes de mailles conçues avec des coutures sur les épaules et sur les côtés qui peuvent être écartées; cela signifie que tomber dans l'eau n'est pas une condamnation à mort. Cependant, cette armure n'est pas bon marché à fabriquer, donc la perdre pour quelque raison que ce soit, même tomber par-dessus bord, est une infraction punissable de fouet. Les Marins sont organisés en escouades de seulement dix hommes dirigés par un sergent, et tous les Marines sur un navire sont commandés par un capitaine. Lorsqu'un navire marchand traverse des eaux dangereuses, il fait prendre en charge plusieurs escadrons de marines aux frais du propriétaire. Cela garantit que les marines restent en parfait état de combat.

Les esclaves de la rame des navires est l’une des rares régions encore dominée par les esclaves. Tout le monde dans la marine de Lys est un homme libre. Lys est l’un des rares endroits au monde où le commandement dans la marine est plus prestigieux que le commandement dans l’armée. C'est aussi l'une des institutions les plus méritocratiques. Parce que Lys dépend tellement de sa marine, il est essentiel de disposer de commandants compétents. La noblesse est souvent commandée par les fils de marchands. Pour cette raison, la noblesse a tendance à rester dans les rangs de l'armée, de sorte qu'elle n'est pas commandée par des enfants de bas-nés. Le résultat est que presque chaque navire Lys a un commandant qualifié.

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La population de Lys est estimée à environ 1 200 000 personnes.

Myr est une des neuf cités libres. Située sur la côte occidentale d'Essos et donnant sur la mer de Myrth, ses habitants sont nommés les Myriens et ils parlent le myrien. On trouve à Myr un Temple Rouge de R'hllor. Myr est une ville dirigée par des magistrats qui préfèrent accueillir les khals de passage et leur payer un tribut plutôt que de subir leurs pillages incessants.

► Gouvernement:

Myr est gouverné par un conseil de sept magistrats. Chaque magistrat est élu une fois et sert pour la vie ou jusqu’à ce qu’ils se retirent volontairement. Le Conseil des ministres établit les lois, tient les cours supérieures, nomme les tribunaux inférieurs et six magistrats ont également un titre et un rôle spécifiques. Ces titres sont: Magistrat de l'armée, de la flotte, de la ville, du commerce, du droit et des esclaves. Le magistrat final est le grand Magistrat, et tous ces domaines sont également sous son autorité. Les Magistrats sont choisis parmi les hommes les plus riches et les plus nobles de la ville. Un Magistrat peut perdre son poste si sa famille fait faillite ou perd de son éclat.

• Histoire:

Myr fut fondée par un groupe de marchands aventuriers valyriens sur le site d'une cité fortifiée Andale dont les habitants furent massacrés ou asservis.

Dans le siècle qui a suivi le Fléau de Valyria, lors du Siècle de Sang, Myr est rapidement soumise par une armée de Volantis, qui l'annexe depuis déjà deux générations.

• Apparence:

Les Myriens ou Myrotes tendent à avoir la chevelure sombre et la peau au teint olivâtre, ce que certains attribuent à une ascendance rhoynar. Ils parlent le myrien. Certains Myriens se sont lancés dans le mercenariat, en devenant voiles-louées dans les eaux du détroit. Cependant, les Myriens ont la réputation d'être des marins médiocres et des mauvais soldats, se battant généralement avec des dagues, des poignards et des arbalètes, préalablement empoisonnés.

• Culture:

Myr est le foyer d'une école de peintures réputée pour la vivacité de ses portraits. C'est aussi le lieu d'origine de la chanson d'amour Les saisons de ma mie.

• Économie:

Les artisans myriens sont souvent d'origine servile. La ville est particulièrement renommée pour son artisanat sans égal, notamment celui des textiles (les lainages myriens aux vives couleurs et aux motifs sophistiqués sont très appréciés)et des dentelles. Le coût exorbitant de ces dernières en fait un produit des plus luxueux. Les tapis de Myr, aux motifs typiques et au moelleux incomparable, sont également très réputés et ornent nombre de riches demeures tant en Essos qu'à Westeros. Ses verriers sont aussi reconnus : ils maîtrisent les techniques de fabrication du verre transparent incolore, qui vaut son poids en épices, alors que leurs homologues des Sept Couronnes ne savent faire que du verre jaune ou vert. Toutes les lentilles, loupes, lunettes et longues-vue des Sept Couronnes viennent de Myr, et les opticiens myriens sont réputés ne pas avoir de rivaux en la matière. L’ébénisterie locale s'exporte de même très bien et les paravents ciselés de la cité décorent les intérieurs aisés. Sont également fabriquées à Myr des arbalètes capables de tirer trois carreaux simultanément. L'onguent appelé « feu de Myr » y a peut-être été élaboré. On y trouve enfin de nombreux vins, vins poivrés, vins à la robe vert pâle et vins de feu (dits aussi « feuvins »).

Comme toutes les autres cités libres, Myr possède des banques, mais aucune n'est de taille à rivaliser avec la Banque de Fer de Braavos.

Parmi les mercenaires et spadassins vendant leurs services dans l'ensemble des cités libres, l'on compte des Myriens.


• Marine:

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Norvos est l'une des plus petites des neuf cités libres, bien qu'elle soit également nommée Norvos la Grande ou encore Grand Norvos, notamment par ses habitants. Elle est située à l'intérieur des terres du continent oriental, dans une région de collines à qui elle a donné son nom, au nord-est de Pentos et au sud de Lorath, sur la rive gauche de la Noyne, l'un des plus importants affluents de la Rhoyne. Par ailleurs, Norvos se trouve sur le tracé de l'ancienne route valyrienne qui relie Pentos à Qohor.


► Gouvernement:

Norvos est une théocratie dominée par le culte des prêtres à barbe. En effet, les magistrats composant le conseil dirigeant la cité sont choisis par les prêtres qui reçoivent leurs ordres du dieu lui-même depuis les profondeurs de leur temple-forteresse. Ces prêtres disposent de redoutables gardes du corps au poitrail marqué d'une francisque scarifiée.

Les magistres donnent généreusement au passage des khals des Dothraki, de sorte que leurs khalasars n'attaquent pas la ville.

• Histoire:

Comme les autres cités libres à l'exception de Braavos, Norvos fut d'abord une colonie des Possessions de Valyria mais le site de Norvos fut occupé bien avant par des peuples aujourd'hui disparus. Les plus anciens vestiges sont attribués parfois aux Labyrinthiers, parfois aux Andals, puis ce fut au tour des Hommes Velus de s'installer dans les collines et enfin, le prince rhoynar de Ny Sar, Garris le Gris s'y installa un temps avant de s'en retourner au sud, à la confluence des deux Rhoyne.

Norvos fut finalement fondée par une secte valyrienne dissidente, les prêtres à barbe qui ne tolérait plus la liberté religieuse en vigueur dans les Possessions.

Environ mille quatre cents ans avant le Fléau et près d'un siècle avant la fondation de Lorath, le roi andal Qarlon le Grand étendit son royaume jusqu'aux sources de la Noyne et entra bientôt en conflit avec la jeune cité de Norvos. Après avoir été défaite à deux reprises dans les collines, Norvos se retrouva vite assiégée et demanda alors l'aide de Valyria qui, selon Galendro dans "Feux des Possessions", dépêcha cent dragons pour secourir sa « fille » attaquée par les Andals. Cette bataille est connue comme la Purge de Lorath.

• Le Peuple, La Religion:

Parmi les Norvoshi, seuls les prêtres sont autorisés à porter la barbe. Les prêtres portent des chemises pour les cheveux et des peaux non tannées. Une fois initiés, il est interdit à ces hommes de se couper ou de se raser les cheveux. Ils pratiquent la flagellation rituelle dans le cadre de leur culte. Le nom du dieu adoré par le Norvoshi n'est connu que des initiés.

Les gens libres de la ville, à la fois nobles et bornés, préfèrent les longues moustaches; certains hommes, par exemple, teignent leur moustaches en bleu et la porte à leurs oreilles. Les femmes Norvoshi rasent toutes leurs cheveux, bien que les femmes nobles fassent des perruques, surtout lorsqu'elles sont en compagnie d'hommes de pays et de villes différentes. Certaines femmes Norvoshi portent des robes à cols d'écureuil. Les esclaves sont également rasés nus.

Norvoshi déguste des gâteaux d'hiver et de la nahsa , une boisson à base de lait de chèvre fermenté pouvant être mélangée à du miel. Une fois par an, il existe un festival à Norvos qui met en vedette des ours qui dansent sur les marches du Sinner's .

• La ville:

La cité se partage entre la ville haute bâtie sur une falaise et une ville basse située trois cents pieds en contrebas, sur la rive est de la Noyne, les deux parties étant reliées par un immense escalier de pierre appelé « les marches de la Pécheresse ». Les trois cloches aux sons distincts qui rythment la vie de la cité, la grondante Noom, la puissante Narrah et l'argentine Nyel, sont classées parmi les neuf Merveilles de l'homme de Lomas Grandpas.

Le haut Norvos abrite le temple-forteresse des prêtres à barbe et la vieille noblesse de la cité. Le climat y est extrême avec ses vents violents et la très grande amplitude de température entre des hivers très froids et des étés caniculaires tandis que la vie semble rythmée essentiellement par d'incessantes prières. Les pauvres s'entassent, eux, dans la ville basse, le long de la Noyne, à l'abri des regards du clergé et de la noblesse, où pullulent bordels, tavernes et spectacles d'ours danseurs.

La cité est cernée de collines calcaires et de forêts riches en gibier et bois de construction. Les chênes de Norvos sont d'ailleurs réputés en matière de construction navale.

• Culture:

Norvos est une cité marchande dont les caravanes parcourent l'Essos. Il semble que la coutume d'envoyer les enfants de noble naissance comme pupilles dans d'autres maisons aristocratiques soit inconnue de la notabilité locale.

La cuisine de la cité est connue pour ses gâteaux d'hiver qui comprennent du gingembre, des cerises confites et des pignons. Ces friandises sont accompagnées de nasha, du lait de chèvre fermenté mélangé à du miel, servi dans des gobelets de fer.

Ses tapisseries sont réputées et certaines d'entre elles ornent même la salle du Conseil du Donjon Rouge.

• Économie:

Les Norvoshi sont bien connus pour leurs tapisseries.  Norvos est impliqué dans le commerce avec Lorath,  mais rarement avec Westeros.  Les caravanes sont connues pour traverser la ville de Norvos.

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Pentos est l'une des plus peuplées des neuf cités libres. Elle est située dans la baie de Pentos, au nord de Tyrosh et de Myr et au sud de Braavos, sur la côte occidentale d'Essos. Elle est proche de Port-Réal, et des navires marchands relient les deux cités quotidiennement. Contrairement à Myr, Lys et Volantis, Pentos ne connaît pas de chaleurs constantes ; à l'approche de l'hiver, la température baisse considérablement et les feuilles des arbres tombent. Les habitants de Pentos sont nommés les Pentoshis.

► Gouvernement:

Durant l’époque valyrienne, la ville était dirigée par un prince, choisi parmi les seigneurs Dragons (exclusivement des hommes) et nommé à vie. À sa mort, un prince choisit parmi une quarantaines d'autres autres familles lui succédait. Au cours des siècles, le pouvoir des princes pentoshis s’éroda lentement au profit des magistrats qui forment son conseil, et cette charge est désormais purement honorifique. Le prince officie lors des différentes cérémonies et bals de la ville, précédé de trois hérauts qui portent la balance d'or du commerce, l'épée de fer de la guerre et le fléau d'argent de la justice.

Chaque année le prince doit effectuer un ancien rituel (remontant probablement à la période pré-valyrienne de la ville) censé apporter prospérité à la cité, en déflorant deux jouvencelles : la vierge des champs et la vierge des mers, symboles des deux sources de la richesse de la ville.

Le statut du prince est très précaire puisqu'en cas de défaite à la guerre ou de mauvaise récolte, il est sacrifié aux dieux et sa gorge est tranchée. Il est ensuite remplacé par un nouveau prince choisi parmi les grandes familles de Pentos.

Pentos est gouverné par sept magistrats. Chaque magistrat est élu une fois et sert pour la vie ou jusqu’à ce qu’ils se retirent volontairement. Le Conseil des ministres établit les lois, tient les cours supérieures, nomme les tribunaux inférieurs et six magistrats ont également un titre et un rôle spécifiques. Ces titres sont: Magistrat de l'armée, de la flotte, de la ville, du commerce, du droit et des esclaves. Le magistrat final est le grand Magistrat, et tous ces domaines lui sont pourvue. Seuls les hommes libres peuvent voter, mais chaque magistrat est censé représenter une partie de la ville en plus de son électorat.

• Histoire:

Comme la plupart des autres cités libres, Pentos est une ancienne colonie marchande valyrienne fondée lors de l’expansion des Possessions, bien que le chroniqueur pentoshi Gessio Haratis, dans son ouvrage Avant les Dragons, affirme qu'elle existait avant l'arrivée des Valyriens sur les côtes. Elle commerce très tôt avec Westeros (y compris avec les sauvageons de Durlieu avant sa ruine).

• Apparence:

Les Pentoshis sont les habitants de la cité libre de Pentos. Tout comme les Tyroshis, ils coiffent leurs barbes en fourches et les teignent de couleurs vives. À l'instar des habitants des autres cités libres, ils parlent un dialecte dérivé du haut valyrien. Comme les Braaviens ou les Myriens, ils sont férus de musique.

À l'exception du prince de Pentos issu des seigneurs Dragons et de quelques nobles de haute naissance, les premiers Pentoshis du temps de Valyria furent des marchands, des commerçants, des marins et des agriculteurs. C'est peut-être pour cette raison qu'ils furent moins soucieux de conserver leur sang valyrien, contrairement aux Volantains, et se mêlèrent aux populations locales comme les Andals.

• La ville:

Port commercial important, Pentos est bâtie de maisons aux toits tuilés serrées autour de l'anse du port. Celle-ci est sillonnée par les bateaux de pêche, et les vaisseaux plus importants stationnent le long de la côte. La cité compte un imposant temple rouge dédié à R'hllor. Ce dernier semble figurer sur les pièces de monnaie de la ville. Cernée de remparts flanqués de tours carrées de briques, la cité s'ouvre sur les Basses Landes par la porte du Levant, laquelle donne sur l'ancienne route valyrienne se dirigeant vers l'orient et les cités de Ghoyan Drohe, Norvos et Qohor. Son influence s’étend sur tout l’arrière-pays, des collines de Velours et la petite Rhoyne à la mer, incluant une grande partie d’Andalos.

Les plus riches demeures sont pourvues de hautes murailles de briques surmontées de piques en fer, et de nombreuses tours; elles peuvent dominer la baie. Leur intérieur est luxueux : les murs sont ornés de mosaïques, les portes en arceaux sont décorées de palmes sculptées dans la pierre et les galeries, ainsi que les cours dallées, comprennent des colonnades. Elles peuvent comporter de vastes caves de pierre aux plafonds voûtés, abritant de grandes quantités de vin et de bière. Le mobilier est raffiné : tapis de Myr, literie en plumes d'oie, coffres de cèdres marquetés de lapis-lazuli et de nacre, banquettes rembourrées, coussins moelleux... Les jardins abritent des arbres fruitiers, des potagers et des fontaines aux bassins en marbre.

Il y a une classe basse à Pentos où les gens du peuple reçoivent une formation en lecture et en écriture afin de devenir érudits à l'Anthaeum. Ceci, cependant, représente un très petit pourcentage de la population. Les nobles et les femmes adoptent souvent des arts savants lorsqu'ils sont élevés.

Comme les Braavosi et Lysene, les Pentoshi sont de grands amateurs de chant et ils sont généreux avec ceux qui leur plaisent. Certains de leurs hommes teignent, huilent et fourchent leurs barbes, et leurs femmes sont connues pour se coiffer de manière complexe.


• Culture:

L'esclavage est en vigueur à Pentos, en ville des milliers de serviteurs sont contraints au service à vie pour dette. De même, les notables emploient des Immaculés pour garder leurs demeures, et leur domesticité comprend des esclaves - parfois offerts par les Dothrakis - , notamment des esclaves de lit, souvent en provenance de Lys. De plus, les Basses Landes, l'arrière-pays de la cité comprenant mines et terres cultivées, sont exploitées par une population servile.

Comme Myr et Norvos, Pentos parvient à éviter les raids des Dothrakis en payant un tribut aux khals de passage. Ces derniers se voient parfois offrir de somptueuses demeures par les patrices pour prévenir leurs incursions et sont traités comme des hôtes de marque, susceptibles d'être reçus et d'accueillir les personnages les plus prestigieux de passage dans la cité.

Les notables revendiquent l’héritage culturel valyrien, cela se manifeste notamment par la représentation de l'histoire glorieuse du défunt empire dans certaines œuvres d'art.
Les Pentoshis, à l'instar des Tyroshis, ont pour coutume de porter des barbes fourchues, colorées à l'aide de diverses teintures vives. Comme les Braaviens ou les Myriens, ils sont férus de musique.

• Économie:

Pentos est un port commercial important qui a des relations avec de nombreux ports d'Essos (l'ensemble des cités libres et Port-Ibben ), de Westeros, y compris Fort-Levant, et des Îles d’Été. Sa prospérité vient également des Basses Landes, situées à l'est de ses murailles, et riches en vergers, fermes et mines exploitées par des serfs pour les riches pentoshis. Nombre de notables sont des négociants enrichis par le commerce d'épices et autres denrées précieuses. Des caravanes en provenance de Pentos sillonnent d'ailleurs le continent est pour aller échanger des biens à Vaes Dothrak.

L’économie de Pentos repose principalement sur le commerce de produits tels que le fromage. En conséquence, les commerçants Pentoshi sont souvent qualifiés de péjoratifs de "marchands de fromages". Ils utilisent leur richesse pour rendre hommage aux Dothraki afin d'éviter d'être saccagés par le peuple nomade.

La cité est réputée pour sa production de vins pâles ambrés.

• La Religion:

La religion dominante de la cité semble être le culte de R'hllor. Les pièces de monnaies pentoshies semblent d'ailleurs frappées de son image.

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Qohor est la plus orientale des neuf cités libres, située bien à l'intérieur des terres, à l'est de Norvos et au nord de Volantis, à l'orée d'une immense forêt qui porte son nom. Elle est traversée par la rivière Qhoyne, dont elle contrôle le cours jusqu'aux ruines d'Ar Noy et se trouve au carrefour des anciennes routes valyriennes qui la relient à Pentos via Norvos à l'ouest, à Ar Noy au sud-ouest et à l'ancienne capitale du royaume de Sarnor, Sarnath, via l'ancienne Essaria à l'est.

Qohor est considérée comme la « porte de l'Orient », passage obligé des caravanes au départ ou en provenance de Vaes Dothrak, ce qui en fait l'une des plus riches cités libres. Elle est également connue, notamment à Westeros, comme la « ville des Sorciers », du fait de sa prétendue pratique des arts obscurs et de la sinistre réputation dont jouit la Chèvre Noire, divinité qui y est vénérée.


► Gouvernement:

Qohor est gouverné par deux familles concurrentes, qui représentent les deux sources de richesse de la ville. C'est exceptionnel dans ce sens, car il n'y a pas de Princes, Triarques ou Archontes dans la ville, pas plus que les magistères dans le même sens que les autres Cités Libres. Bien que la famille Mott et la famille Eranel partagent des croyances et des idées similaires dans la gouvernance de la ville, une querelle amère et profondément enracinée continue de persister jusqu'à ce jour.

Depuis la chute de Valyria, la gouvernance se fonde sur un principe de duo, de Dyarques, toujours bâtit sur le modèle d'un membre de la famille Eranel et d'un membre de la famille Mott. Le duo choisit se compose de deux individus généralement masculin d'une tranche d'âge similaire, afin d'éviter les rapports de force. Les lois de gouvernance autorisent une femme à remplacer un membre de sa famille en cas de décès, jusqu'au retrait des Dyarques des affaires politiques. Les dirigeants se retirent de la vie politique de la cité vers l'âge de 60 ans, de façon à laisser leurs enfants prendre le relais après avoir été formés. Par le passé, l'épouse du précédent dirigeant Eranel l'a remplacé après son décès.

Le gouvernement donnait généreusement aux passages des khals des Dothraki, de sorte que leurs khalasars n'attaquaient pas la ville. Mais les cadeaux ont cessé depuis que les Dothrakis ont attaqué la cité durant la Bataille des Trois Mille.

• Histoire:

Comme les autres cités libres, Braavos exceptée, Qohor est une ancienne colonie de Valyria qui devint indépendante après le Fléau. À l'instar de Lorath et Norvos, elle fut fondée par une secte valyrienne dissidente adoratrice de la Chèvre Noire, qui ne tolérait plus la liberté religieuse en vigueur dans les Possessions. Les premiers colons furent cependant des bûcherons attirés par la richesse sylvestre de cette région.

Selon les chroniques Qohoriennes, Aurion, un Seigneur Dragon Valyrien, était en visite à Qohor lorsque le Fléau s'abattit sur Valyria. Il se proclama aussitôt premier empereur de Valyria et leva une armée de trente mille Qohoriens afin de s'approprier les ruines des Possessions. Nul ne sait ce qu'il est advenu de lui et de son armée.

En -100, au début du Siècle de Sang, Qohor, grâce à ses Immaculés, réussit à repousser une importante invasion de Dothrakis lors de la bataille des Trois Mille.

• La ville:

Ses habitants sont appelés les Qohoriens et leur langue le qohorien.

Qohor tire principalement sa richesse de la forêt qui l'environne : argent, ambre étain, mais aussi fourrures en tout genres et surtout bois de construction (essentiellement des pins) utilisé dans les chantiers navals et vendu sur les marchés volantains. Qohor est également renommée pour ses forges qui parviennent à créer des armes particulièrement belles et fines, et dans lesquelles on sait encore travailler l'acier valyrien.

Les habitants de Qohor vénèrent la Chèvre Noire, culte qui semble jouir ailleurs d'une mauvaise réputation. Les prêtres encapuchonnés usent régulièrement de sacrifices sanglants d'animaux mais également, les jours sacrés, de sacrifices humains, esclaves ou condamnés. En temps de crise, on prétend que les familles nobles de la cité donnent leurs propres enfants.

Sa garde urbaine est exclusivement composée d'Immaculés, équipés d'une longue pique à laquelle est pendue une natte de cheveux humains, en souvenir de la bataille des Trois Mille, mais, comme de nombreuses autres cités, les Qohoriens n'hésitent pas à engager des compagnies mercenaires face aux khalasars dothrakis ou à simplement leur payer un tribut plutôt que de subir leurs razzias. Khal Zekko vient ainsi régulièrement à Qohor afin d'y récupérer des subsides.

• Culture:

"Qohor" est prononcé "Kwoh-hor", par opposition à "koh-hor".

• Économie:

Qohor est un lien essentiel dans les routes commerciales qui relient les essos occidentaux et orientaux. Sa position à la limite ouest de la mer de Dothraki fait de Qohor le point de départ idéal pour les caravanes de marchands se dirigeant vers l’est jusqu’à Vaes Dothrak , où elles se rencontrent et commercent avec des marchands qui voyagent vers l’ouest au-delà des Bones qui s'étend du nord au sud du continent), comme l’empire de Yi Ti. De même, Qohor est la première des villes libres rencontrées par les commerçants revenant de Vaes Dothrak avec des marchandises exotiques et des épices de l'extrême est. En raison de cet afflux fréquent d'influences étrangères, Qohor dégage une impression plus "exotique" que la plupart des autres villes libres.

Comme dans la plupart des villes libres, le commerce est un élément central de l'économie de Qohor. Les premières fonctions de la ville consistaient en un camp de bûcherons et la forêt a toujours été la principale source de richesse. Les péniches Qohorik transportent des longueurs de bois en aval des villes et villages de la Basse-Rhoyne, y compris Volantis . De nombreux types d'animaux peuvent être trouvés dans la forêt, leurs peaux sont précieuses et très prisées. On trouve également de l'argent, de l'étain et de l'ambre dans la forêt. Les artisans de Qohor produisent des sculptures sur bois de haute qualité et des tapisseries raffinées.

Qohor est le plus célèbre, cependant, pour ses forgerons. La qualité du savoir-faire de la ville ne peut être égalée, même par les meilleurs forgerons de Westeros, et les artisans de Qohorik ont ​​perfectionné la capacité d'insuffler des couleurs profondes dans leurs pièces en métal. Qohor est également le seul endroit dans le monde connu où les connaissances en matière de reforge de l'acier de Valyrian ont été préservées. Les secrets de ce processus sont tellement gardés avec zèle qu'un certain Maester Pol, qui a résidé à Qohor pendant plusieurs années, a été exilé de la ville trois fois - dont le dernier impliquait de se faire couper la main - pour avoir posé trop de questions à ce sujet.

• La Religion:

La chèvre noire est vénérée à Qohor, elle a une réputation très négative (les prêtres barbus de Norvos, en particulier, la considèrent comme un démon). La religion de la chèvre noire exige des sacrifices de sang quotidiens dans ses temples: alors que les animaux tels que les veaux, les bœufs et les chevaux sont des victimes sacrificielles typiques, les grands jours saints, des criminels condamnés se dirigent vers l'autel et font face aux couteaux des prêtres. Lorsque la ville est confrontée à un grand danger, il n’est pas rare que la noblesse offre ses propres enfants dans l’espoir que la Chèvre noire offre sa protection.

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Tyrosh est l'une des neuf cités libres. Elle est située sur une île au nord des Degrés de Pierre et au sud-ouest de la mer de Myrth, au large des Terres Disputées. Il est situé sur une île à l'extrémité orientale des Degrés de Pierre, une chaîne d'îles qui s'étend à travers la mer étroite. Selon la légende, il existait un pont terrestre reliant Westeros à Essos, dont les Degrés de Pierre sont les seuls vestiges. Tyrosh est donc la ville la plus proche de Westeros, située non loin de Dorne et de l’île de Tarth (au large de la côte des Stormlands ).

À l'entrée de son port se dresse la tour Sanglante. On y trouve une fontaine du Dieu ivre et le temple de Trios, qui abrite à ses portes une statue du dieu à trois têtes.

► Gouvernement:

Suite au Fléau de Valyria qui brisa l'emprise des Valyriens en Essos, le dernier archonte de Tyrosh d'origine Valyrienne est tué avec son dragon par les Tyroshis, qui ne voulaient plus subir le joug des dragonniers.

Le chef de Tyrosh est l'archonte, choisi parmi un conclave composé des citoyens les plus riches et les plus en vue de la ville. Les mêmes membres de ce conclave élisent les héliastes par tirage au sort, qui sont des membres des tribunaux de la cité. L'archonte est secondé de plusieurs haut dirigeants, comme l'archonte éponyme, l'archonte-roi, les polémarques (magistrats militaires).

- L'archonte éponyme est chargé de l'administration civile et de la juridiction publique. Il était le tuteur des veuves et des orphelins et surveille les litiges familiaux.

- L'archonte-roi est chargé des affaires d'homicide et des crimes d'impiété. Il lance les interdits religieux et préside les cérémonies religieuses.

- Les Archontes polémarques (Magistrat Militaire) sont chargés des affaires militaires, ils assistent également aux batailles. Plusieurs polémarques peuvent êtres nommés, se divisant le travail entre la marine, les soldats et les gardes de la cité.


• Histoire:

Tyrosh fut fondée par les Valyriens pour servir d'avant-poste militaire contrôlant le trafic naval des Degrés de Pierre. Établi comme un fort militaire pour surveiller et contrôler les activités de navigation dans les Degrés de Pierre, la vraie renommée de la ville provient d'une source complètement inattendue; Les eaux entourant Tyrosh abritaient un type inhabituel d'escargot de mer qui produisait des colorants riches en couleurs lorsqu'il était correctement traité. Les vêtements colorés sont rapidement devenus immensément populaires auprès de la noblesse de Valyria et des milliers de marchands se sont rassemblés à Tyrosh pour profiter des opportunités commerciales. Le fort a grandi pour devenir une véritable ville en une seule génération et, au fil des siècles, les teinturiers Tyroshi ont pu développer une grande variété de couleurs grâce à divers procédés. De nos jours, les Tyroshi ont toujours un amour pour les couleurs vives et criardes, teignant souvent non seulement leurs vêtements, mais également leurs cheveux en teintes vives et caillouteuses.

Comme les autres villes libres, Tyrosh était une colonie de la Valyrian et, après le Fléau de Valyria, est devenue une cité-État indépendante au cours du siècle de sang. Bien plus grand que Lancehélion la capitale de Dorne, à Westeros, Tyrosh est un grand port doté d’un grand port gardé par la tour Sanglante. La ville a la réputation d'être bruyante, et de nombreux mercenaires et vendeurs sont généralement embauchés à Tyrosh.

• Apparence:

Comme les habitants de Pentos, les Tyroshis portent des barbes bifides ou trifides, mais aussi des moustaches, colorées avec des teintes vives.

• La ville:

On trouve à Tyrosh le temple de Trios, qui abrite à ses portes une statue du dieu à trois têtes.

Nombre de teintures en usage à Westeros proviennent d'ailleurs de la cité. Tyrosh est réputée pour ses pâtisseries, notamment les doigts d'épice, mais aussi pour ses alcools distillés.

• Culture:

Ses habitants se nomment les Tyroshis, et ils sont réputés pour leur avarice. Ils parlent le tyroshi, un dialecte issu du valyrien.

Le mercenariat est chose courante à Tyrosh, cela lui est nécessaire dans la lutte qui l'oppose aux cités de Myr, Lys et Volantis pour les Terres Disputées. Parmi les mercenaires et les spadassins vendant leurs services dans l'ensemble des cités libres, l'on dénombre d'ailleurs des ressortissants de Tyrosh.

• Économie:

A l'instar des autres cités libres, Tyrosh vit du commerce et exporte de nombreuses denrées en provenance d'Essos vers Westeros. Ses cartels sont d'ailleurs suffisamment puissants pour figurer parmi les créanciers de certaines maisons royales.

Tyrosh possède des maisons de plaisir fameuses, mais pas autant que celles de Lys, de grands armuriers, mais pas aussi bons que ceux de Qohor. Tyrosh est connu pour sa création d'armures ornées et ses dispositifs de torture sophistiqués. Les armuriers de la ville produisent des casques complexes en forme d'animaux et d'oiseaux et souvent décorés de métaux précieux. Le brandy à la poire est la boisson emblématique de la ville ainsi qu’un produit d'exportation populaire, et une pâtisserie connue sous le nom de "Honeyfingers" est populaire parmi les citoyens. Tyrosh est activement impliqué dans le commerce des esclaves, ses esclaves étant trois fois plus nombreux que les citoyens non-nés. Les Tyroshi sont réputés pour être agressifs dans leur recherche d’esclaves, allant même au-delà du mur de Westeros pour capturer des Sauvageons pour le marché des esclaves.

• La Religion:

Un certain nombre de religions différentes sont présentes à Tyrosh; un monument connu sous le nom de fontaine du dieu ivre est dédié à la divinité éponyme, et le temple des trios honore le dieu à trois têtes du même nom. La foi de R'hllor, le Seigneur de la lumière, a aussi des adeptes à Tyrosh (comme dans beaucoup d'autres villes libres).  

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Volantis parfois appelée l'Antique Volantis, est la plus ancienne, la plus méridionale et la plus orientale des neuf cités libres. Elle est située à l'embouchure de la Rhoyne, à l'ouest des Contrées de l'été constant, à cinq cent cinquante lieues (à vol de dragon) à l'ouest de Meereen. Ses habitants sont les Volantains. Elle est reliée par voie de terre à Meereen par la « route des démons ». La ville connaît des chaleurs étouffantes même à l'approche de l'hiver.

► Gouvernement:

Volantis est gouvernée par une  Triarques de par trois personnes.

La ville est dirigée par trois triarques, élus pour un an par tout Volantain libre et propriétaire terrien (ce qui inclut les femmes propriétaires), parmi les familles de l'« Ancien Sang », celles qui remontent à l'ancienne Valyria. Ces familles sont divisées en deux factions, celle des éléphants (qui regroupe les riches marchands et prêteurs) et celle des tigres (les descendants des nobles Valyriens exilés après le Fléau). Les élections durent dix jours durant lesquels les notables offrent divertissements et spectacles à la population susceptible de voter. Marches aux flambeaux, discours, baladins, ménestrels, éléphants peints aux noms des candidats, banquets, beuveries, prostituées au service des électeurs animent alors la cité. Depuis trois cents ans, les Éléphants avaient toujours remporté les suffrages jusqu'à l'arrivée du Fléau, les Tigres ne comptait jamais plus d'un élu (et certaines années aucun.) Depuis le Fléau, les Tigres remportent 2 à 3 sièges lors des élections, le Tigre Honnoro a remporté plus d'une quarantaine d'élections avant de se retirer de la politique après des pressions au sein de sa caste. Un nouveau Tigre occupe son siège et remporte les élections depuis.

Les triarques actuels sont :

Zéphyr Staegone, un tigre ;
Hannibal  Vaelaros, un tigre ;
Vysehna Maegyr, un tigre ;

• Histoire:

Volantis est la plus ancienne des cités libres, et a été fondée par des colons de Valyria. Elle a participé à la guerre menée par Valyria contre les Rhoynars (près de sept cent cinquante ans avant la Conquête), et qui s'est soldée par la disparition de ce royaume et l'annexion de ses terres aux Possessions.

Après le Fléau de Valyria, de nombreux Valyriens trouvèrent refuge à Volantis, et les institutions politiques de la cité sont très proches de celles de la Valyria d'avant le Fléau. Ces nobles Valyriens en exil prônèrent la reconstitution par la force de l'ancien empire, s'opposant aux familles de marchands et d'usuriers, qui partageaient le même objectif impérialiste, mais préconisaient plutôt le recours au commerce pour y parvenir. Ainsi naquirent les factions opposées des tigres (les nobles Valyriens) et des éléphants (les marchands). Les tigres eurent le dessus, et la cité s'engagea dans une politique agressive de conquête. Actuellement, Volantis tient les cités de Lys et Myr sous ca coupe.

• La ville:

Ceinte d'épais remparts, Volantis est une grande cité portuaire de la mer d'Été, dont la rade est plus grande que la cité de Braavos toute entière. Elle s'étend des deux côtés d'un des principaux bras du delta de la Rhoyne, cinq fois plus large que la Néra à Port-Réal (et sur plusieurs autres bras mineurs et affluents, si bien que la ville compte de nombreux ponts). La partie orientale est la plus riche, et la moins accessible aux étrangers, qui n'y sont guère les bienvenus. À l'ouest, en revanche, nombreux sont les tavernes, les auberges et les bordels qui leur sont destinés.

Au nord de la rive est, les comptoirs de guilde, les marchés et les établissements de bain foisonnent. Des fontaines ornent de vastes places, et cèdres et palmiers croissent en bordure des rues pavées. Des monuments se dressent à chaque carrefour et nombre de statues offrent la particularité d'être dépourvues de tête (elles représentent des tigres de l'époque du Siècle de Sang, et furent vandalisées par les partisans des éléphants). Plus au sud, les commerces deviennent plus modestes, les pavés cèdent la place à l'herbe puis à la boue. À l'endroit où un fort dominait jadis le fleuve, se dresse désormais une porte démolie et béante. Toutefois, plus au sud encore, des signes de prospérité reparaissent, les auberges et bâtiments semblent plus cossus et les habitants sont vêtus avec davantage de soin. Certains édifices sont ornés de dômes en verre coloré. À l'approche du Long Pont l'habitat se densifie. À proximité du pont, sur une immense plaza, se trouve le temple du Maître de la Lumière dédié au culte de R'hllor: un édifice colossal (trois fois la taille du Grand Septuaire de Baelor à Port-Réal), à l'architecture complexe et ressemblant à un brasier.

Le bras de la Rhoyne est enjambé par le Long Pont (dont la construction fut décidée par le triarque Vhalaso le Munificent) qui réunit les deux parties de la ville et qui est encombré par de nombreux hathays. La largeur de sa voie de circulation permet tout juste à deux chariots de circuler de front. Le pont est devenu une voie commerçante: toutes sortes d'échoppes et d'étals s'y succèdent. Au milieu du pont, sont exposés les membres ou têtes tranchés des condamnés de la cité.

Le quartier de la ville où vivent les anciennes familles descendantes des Valyriens (l'« Ancien Sang »), situé sur sa rive orientale, non loin du Long Pont, est entouré d'un grand mur ovale de pierre fondue, remontant au temps de Valyria et appelé le Mur Noir. Il fait deux cents pieds de haut, et est suffisamment large pour que s'y déroule tous les ans, à l'occasion des fêtes commémorant la fondation de la ville, une course opposant six quadriges. Les étrangers et les affranchis ne peuvent passer ce mur que sur invitation de l'un des résidents.

À l'ouest de la Rhoyne se trouve le quartier des docks. Parmi les entrepôts et les quais, boutiques et étals constellent le front de mer ; on peut y acquérir notamment des fruits de mer, des fers pour les esclaves et des pièces de cyvosse. On y trouve également les temples des dieux étrangers à la cité afin que les marins de toutes origines puissent prier. Non loin de la jonction entre le fleuve et la mer, divers vendeurs d'animaux rares et exotiques se livrent à leur commerce. Auberges (dont le Comptoir des Marchands, la plus grande des auberges de la ville), négoces de vins et bordels destinés aux étrangers se concentrent dans ce quartier. Le Comptoir des Marchands se trouve sur la place des Poissonniers, qui comme son nom l'indique est la criée de la cité. L'une des particularités de Volantis est également d'abriter des académies de cyvosse.

Le moyen de transport privilégié en ville est la carriole, également appelée hathay, et tirée par des éléphants nains. Se déplacer à pied est en effet considéré comme dégradant ; les personnes de qualité se doivent de se déplacer en palanquin (juché sur un éléphant gris) ou en hathay. Les excréments des pachydermes sont ramassés par un corps spécial d'esclaves, équipés de pelles et de carrioles à crottin, toujours environnées de mouches (d'où les mouches tatouées sur les joues de ces esclaves).

• Culture:

La population libre de Volantis est constituée d'un grand nombre de descendants de l'antique Valyria. Les plus grandes familles (l'« Ancien Sang ») font remonter leur lignée jusqu'à cet empire ; ce sont elles qui continuent encore à régner sur la ville. Elles méprisent les affranchis et les étrangers. Elles célèbrent chaque année l'anniversaire de la fondation de la ville par une fête. Parmi les autres habitants libres de la ville, on compte de nombreux spadassins.

Les Volantains sont connus pour leurs traits typiquement de Valyrian: yeux violets ou bleus et cheveux blonds ou platine. Pendant de nombreux siècles, les Volantains se sont crus les véritables héritiers des Possessions de Valyria, cette croyance a créé une forme de croyance en soi, connue sous le nom de "Dārilaros Elie Tala", ce qui signifie "Héritage de la première fille ".

Le haut valyrien est la langue officielle parlée par les citoyens libres de Volantains et les propriétaires fonciers votants, ainsi que par la ville elle-même, bien que la langue commune de Westeros soit de loin la langue la plus parlée dans la ville, car les Volantains estiment qu'il est impoli de tenir des conversations dans le Haut Valyrian en compagnie de ceux qui ne connaissent pas la langue. Les Volantains considèrent la langue du Haut Valyrian comme une partie de leur histoire et de leur peuple. Les enfants Volantains nés libres apprennent à la naissance à apprendre à la fois la langue commune de l'Ouest et le haut valyrien, tout en gardant un sentiment de fierté à l'égard de leur peuple en tant que première fille de Valyria, sans toutefois éloigner leur peuple du reste du monde. . Fréquemment, les bulletins de vote pour chaque élection des Triarques sont écrits en haut Valyrian,

Le tatouage ne se limite pas aux esclaves: les citoyens libres-nés se tatouent également pour montrer leurs prouesses au combat et pour rendre compte de leurs exploits. Beaucoup de la Foi Rouge se tatouent dans des peintures murales élaborées de flammes et de piété. La ville est défendue par des gardes d'esclaves connus sous le nom de manteaux de tigre, qui portent des manteaux de tigre et portent des tatouages ​​à rayures de tigre noir sur les joues.

Les Volantains adorent les betteraves sucrées, qu'ils développent à profusion et servent dans la plupart des grands plats culinaires de la ville. Ils préparent des betteraves froides avec une soupe aussi épaisse et riche que du miel pourpre. De plus, le jeu de société  cyvasse est originaire de Volantis et ses pièces sont vendues depuis la ville.

Lois et punitions:

Spoiler:

• Les Esclaves:

La très grande majorité des habitants de la ville (cinq sur six) sont des esclaves, qui occupent toutes sortes de fonctions : serviteurs, enseignants, cantonniers, soldats,…. En effet, la cité est versée dans le trafic de ces derniers avec la baie des Serfs, dont elle est très proche. Les tatouages sont très courants à Volantis, notamment pour vanter les exploits de ceux qui les portent. Les esclaves et serviteurs ont également le visage fréquemment tatoué pour marquer leur fonction : rayures de tigre vertes pour les soldats, mouches pour les ramasseurs d'excréments d'éléphants, tête de cheval pour les palefreniers, flammes rouges pour les prêtres rouges, larmes, … Le tatouage est très commun parmi la population. Les propriétaires d'esclaves tatouent leurs esclaves pour empêcher le vol et montrer le but et le rôle de l'esclave.

Spoiler:

• Économie:

Les pièces de monnaie de Volantis appelées "honneurs" sont rondes, contrairement à celles de Braavos qui sont carrées ou encore celles de Meereen qui sont ovales. Les pièces de monnaie utilisées à Volantis portent une couronne au revers et une tête de mort à l'avers. En raison de la position centrale de la ville en tant que pôle commercial majeur, un afflux régulier de pièces de monnaie étrangères garantit que presque toutes les devises sont acceptées dans les murs de la ville.

Volantis est un carrefour commercial important, et de très nombreux navires en provenance de Westeros, des autres cités libres, de la baie des Serfs, de Qarth, d'Asshaï, de Port-Ibben, des îles d’Été ou des îles du Basilic y font étape. Parmi les Volantains, les habitants de la cité, les artisans verriers sont réputés. Volantis est la dernière étape pour tous les navires souhaitant se diriger vers l’est autour de la mer de fumer et constitue un vénérable port de repos pour les navires se dirigeant vers la mer étroite ou en sortant.

La vallée de la Rhoyne fournit de nombreux produits alimentaires : vin, bière, blé, poissons, fruits, …. On trouve également abondance de champs de betteraves à sucre dans les environs de la cité, et les Volantains en sont friands, notamment en soupe froide, épaisse et riche. Les vins vert pâle et les bières de la région sont également très sucrés, et délectables. Volantis produit un poivre noir très réputé. Les Volantains sont connus pour le vin rouge, les soies fines et la porcelaine fine qu'ils fabriquent. Peu de navires de Westeros vont aussi loin que Volantis. Ceux qui remplissent leurs cales de soie et d'épices de la mer de Jade courbent ensuite leurs rames pour rentrer chez eux.

Le cours inférieur de la Rhoyne (jusqu'aux Chagrins) est contrôlé par Volantis. On y trouve plusieurs villes (Selhorys, Valysar, Volon Therys), ainsi que des établissements thermaux. La cité libre y fait régner sa loi en faisant patrouiller des galères fluviales chargées d'esclaves soldats.

• Les Murs Noirs:

Les Murs Noirs sont de grands murs entourant la partie la plus intérieure de la ville de Volantis . Les seules personnes autorisées à y habiter sont des descendants de l'Ancien Sang, issus du Vieux Valyria , et personne ne peut y entrer sans une invitation expresse de leur part.

Les murs ont été formés à partir de pierre de dragon par les Seigneurs Dragons de Valyria quand ils ont construit la ville, et sont si grandes que la célébration annuelle de sa fondation permet de faire courir de six chars à 4 chevaux le long des remparts.

À l'intérieur des murs noirs se trouve un labyrinthe de palais, cours, tours, temples, cloîtres et caves. Ceux qui habitent derrière les murs adorent les anciens dieux de Valyria, contrairement à R'hllor qui est vénéré à la fois par les esclaves et les hommes affranchis hors des murs. Les femmes de bonne naissance qui vivent derrière les murs sont autorisées à voter.

• Vieux Sang:

Le Vieux Sang est le terme collectif sous lequel les familles aristocratiques de Volantis sont connues. Ils se considèrent comme les héritiers des Possessions de Valyria, mais ils ne sont pas les descendants des seigneurs - dragons mais des fantassins qui composaient la garnison - et les seuls colons - des premiers Volantis.

Seul ceux possédant du Vieux Sang sont autorisés à vivre derrière le mur noir de l'est de Volantis. Tout étranger - esclave , affranchi ou étranger - requiert l’invitation expresse d’un membre du Vieux Sang pour y être autorisé.


• L'Armée:

Les manteaux de tigre sont des soldats esclaves appartenant aux triarques de Volantis . Leurs visages sont tatoués de rayures de tigre vert pour les marquer comme tels. Leur nom vient du parti militant du tigre et ils sont extrêmement fiers des marques de tigre vert tatouées sur leurs joues. Leurs heaumes sont conçus pour ressembler à des masques de tigre et leurs gantelets sont couverts de griffes en acier. Environ la moitié des capes de tigre sont des adorateurs de R'hllor .

La flotte de guerre de Volantis comprend de grands dromons (qui semblent de couleur verte). Là encore, l'équipage et les soldats sont des esclaves.

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Les Valyriens, également connus sous le nom de sang du vieux Valyria ou sang du dragon, sont un peuple et une culture originaires de la péninsule de valyrienne, sur le continent d'Essos. Pendant des milliers d'années, leur empire, connu sous le nom de Possessions de Valyria, était la civilisation dominante du continent. En l'An -115 un événement nommée le Fléau a détruit la capitale des Valyriens et les a presque tous effacés de la carte. Les Dragons domestiqués ont disparus suite à cette catastrophe, ne laissant que quelques dragons sauvages cachés des Hommes dans ce vaste monde.

• Conséquences:

Quelques traces du peuple de Valyrien et de leur culture ont survécu au Fléau. Leur langue, connue sous le nom de Haut-Valyrien, a donné naissance à un certain nombre de dialectes parlés dans de nombreuses anciennes colonies, telles que les villes libres modernes.. Les lignées et les pratiques valyriennes ont également survécu dans les villes libres, mais à des degrés divers. Quelques familles aristocratiques des villes libres conservent encore des traits classiques de Valyrian - à des degrés divers - et possèdent des cheveux blond clair et des yeux distinctifs. On dit que les gens avec de telles caractéristiques ont "le sang de la vieille Valyria" dans leurs veines.

Quelques familles nobles de Valyria ont également survécu sur l'île de Dragonstone. Située au large de Westeros , cette île représente l'extrême limite ouest de l'expansion de Valyrian. Les familles y sont dirigées par la maison Targaryen, qui contrôle les derniers dragons survivants. Certains de leurs vassaux, tels que la Maison Velaryon et la Maison Celtigar, se sont installés dans les îles voisines. Quelques familles nobles ont ensuite été fondées par leurs serviteurs, telles que la Maison Qoherys. Dans l’ensemble, toutefois, les Targaryen et leurs quelques partisans n’ont pratiquement pas d’incidence sur la composition ethnique des Westeros, en particulier parce qu’ils conservent la coutume valyrienne de «préserver la lignée» en se mariant autant que possible par des mariages incestueux, plutôt que de se mêler aux familles nobles.


• Caractéristiques et pratiques:

Les Valyriens sont connus pour leur grande beauté et possèdent des caractéristiques physiques que l'on ne voit pas chez les autres peuples du monde (du moins, pas couramment). Ils avaient généralement une peau très claire, des cheveux argentés (c’est-à-dire blonds platine) et des yeux violets ou bleu profond.

Pour garder leurs lignées "pures" - ce qui leur a permis de conserver ces traits - les familles nobles de Valyrian pratiquaient souvent des mariages très incestueux , frère à soeur, cousin à cousine, oncle à nièce et tante à neveu.  On ne sait pas grand-chose de la religion de Valyrian, mis à part le fait qu'ils croyaient en un groupe de divinités, dont seuls les noms de trois sont connus: Balerion, Vhagar et Meraxes.

• Les Survivants:

On retrouve quelques survivants à Volantis, Lys et Qohor, ce qui représente tout juste quelques familles, mais très peu. Ces familles jouissent encore d'un certain prestige auprès de ces cités, ce sont des hauts membres parmi les notables, qui vivent sur le passé glorieux de l'Empire de Valyria. Néanmoins, ces familles se savent destinées à perdre de leur influence au fil des ans, en même temps de leur sang si pure.

• La Religion au sein de l'Empire :

Les Possesions de Valyria était très tolérantes envers les autres religions, car tant que les peuples conquis payaient leurs impôts, les Valyriens ne se souciaient pas vraiment des dieux auxquels ils priaient. Certains pensent également que les seigneurs-dragons ont fait cela afin qu'aucune religion ne devienne assez populaire et suffisamment puissante pour commencer à défier leur règle séculière, ou à unir les populations d'esclaves répandues dans une révolte ouverte.

Il y a de nombreuses autres religions, cultes et sectes locales au sein des Possessions, à la fois ceux des peuples conquis et les cultes minoritaires qui ont grandi parmi les Valyriens eux-mêmes. Plusieurs des villes libres du nord ont été fondées par des dissidents religieux qui voulaient pratiquer leur religion de manière isolée. Ils n'étaient pas persécutés par l'Empire ou même par la principale religion Valyrienne, mais elles-mêmes étaient des religions intolérantes, dont chacune estimait que sa religion était la seule vraie et ne souhaitait pas vivre à côté de ce qu'elle considérait être la corruption des infidèles. Les seigneurs-dragons ne se sont pas opposés à leur octroyer des contrats pour créer leurs propres villes-colonies à la périphérie de leur empire - s'ils étaient heureux de se débarrasser de ces cultes intolérants qui, autrement, auraient pu semer le trouble à Valyria même.

La religion Valyrienne s'est presque éteinte après le Fléau de Valyria, mais pas entièrement. Les nouvelles religions l'ont surpassé dans les anciennes colonies Valyriennes des Cités libres et de la Baie des Serfs, comme la religion du Seigneur de la Lumière, avec bien d'autres. Les seules familles suivant encore la religion Valyrienne sont des familles aristocratiques de Volantis, de Lys et de Qohor. C'est une autre extension de leur obsession pour le statut de Volantis en tant que première et plus ancienne des villes libres, fondée en tant que colonie par Valyria. En conséquence, ils s'accrochent à tous les signes culturels des anciens Valyriens pour annoncer la conviction qu'ils sont les successeurs de Valyria et devraient un jour conquérir et unir toutes les autres villes libres dans une nouvelle propriété franche. Même ainsi, la religion n'est encore suivie que par certaines des familles aristocratiques de ces cités, mais pas toutes. Personne en dehors des murs noirs du centre-ville de Volantis (habité uniquement par des aristocrates) ne suit cette religion.

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